Accueil : "Les maisons de l'espoir"

Dès les rafles de 1942, des associations juives et non juives ont créé des maisons pour accueillir des enfants juifs dont les parents avaient été déportés.

 

 Cette photo est une photo de la maison d’Izieu qui a hébergé de jeunes juifs pendant la guerre.

Le but  de celles-ci était de cacher ces enfants afin qu’ils échappent aux rafles. Parmi ces associations, on peut citer l’OSE (œuvre de secours à l’enfance) qui a ouvert des maisons dans la zone sud de la France.

 

 Logo OSE

 Après la guerre, ces maisons ont rassemblé  les enfants  cachés dans des familles à la campagne et qui se trouvaient désormais orphelins.

Elles ont aussi accueilli les quelques rescapés des camps de concentration. La plupart de ces enfants étaient d’origine polonaise, russe, roumaine, française et également Allemands du Reich.

Ces associations étaient en grande partie financées par des associations juives américaines. Il y a eu une cinquantaine de ces maisons d’accueil  appelées « maisons de l’espoir » qui ont accueilli environ 3000 orphelins. Leur but était de les insérer dans la société française en leur donnant une éducation  tout en leur permettant de pratiquer leur religion. Après la Shoa, ces enfants représentaient l’espoir et la survie du peuple juif en France.

Malgré une idéologie très différente, ces lieux de vie avaient tous le même but : rendre aux enfants une identité propre à eux-mêmes et leur donner un cadre de vie spécifiquement juif.

Cependant celles-ci n’ont pas toujours réussi à donner à ces enfants toutes les chances pour commencer une nouvelle vie et avoi enfants n’ont pas pu faire leur deuil.  Dans leur travail de reconstruction d’eux mêmes, ils ont été aidés par des activités que leur proposaient des moniteurs à leur écoute. Mais la mort de leurs parents n’était pas abordée car c’était un sujet tabou, donc les   moniteurs évitaient le sujet.