Le renoncement

Malheureusement tous les survivants des camps ne sont pas parvenus à se reconstruire et à surmonter leur traumatisme. Ils ont alors préféré mettre fin à leurs jours.

• Sam Braun explique dans son livre qu'il a survécu grâce à ses 40 ans de silence, où il a pu prendre du recul sur l'expérience concentrationnaire. Cette abscence de recul peut être la cause d'un échec, comme il l'exprime à travers son opinion sur le "suicide" de Primo Levi; il dit que ses témoignages ont été trop précoces (dès 1947 avec son livre "si c'est un homme" ainsi que ses interventions dans des écoles), qui l'ont empéché de se libérer psychologiquement du camp.

"Beaucoup de ceux qui ont parlé dès le retour se sont, d'une certaine façon, suicidés. [...] en ne parlant que des camps."

• Jean, un jeune juif qui vient d'apprendre la mort de son père, n'arrive pas à oublier et à revivre, malgré l'aide des moniteurs de la colonie. Un soir, il décide de sauter du toit de la maison, mais n'ira pas jusqu'à se donner la mort, puisque Nina l'en empêche.